jeudi 21 avril 2016

Enquête de satisfaction

Bonjour,

Durant ce voyage retour et comme chaque année, nous interrogeons les élèves sur leur ressenti.
En voici le résultat :


Pour chaque visite, l'indice satisfaction peux varier du vert foncé (très bien, à refaire absolument de cette façon) à rouge (bof... à changer...).

Mickaël et Sylvain

Un retour "qui roule"

Bonjour à toutes et tous,

Ce matin, départ de l'hôtel à 2h.
Bagages chargés la veille pour quitter notre hôtel en silence...
Quelques petites "pannes de réveil" de quelques minutes.
Petit déjeuner à 6h30 au niveau de Turin.
Passage du tunnel du Fréjus vers 8h15.
Nous arrivons sur Lyon où nous nous arrêterons pour une pause déjeuner d'une petite heure, et récupérer Christian - notre second chauffeur - qui relaiera Mickaël pour rentrer sur Derval.

12h07 : départ de Lyon.
Nous sommes à présent sortis de Lyon sans difficultés ni embouteillages.
En route vers Clermont-Ferrand sur l'A89.

Arrivée toujours prévue entre 21h et 22h avec une première dépose sur l'aire des "Portes d'Angers" et une seconde à Segré.
Pour être plus précis :
- 19h30 : aire des "Portes d'Angers" (sens Angers -> Nantes),
- 20h45 : Hyper U de Segré,
- 21h30 : arrivée à Derval

Après un rapide - mais vorace - casse-croûte, nous repartons de l'aire des "Portes d'Angers".
Il est 19h.
Donc, nous serons un peu en retard sur l'horaire prévu.
Mickaël et Sylvain

mercredi 20 avril 2016

Une ETA au TOP !

Bonjour,

Aujourd'hui, visite d'une ETA à la pointe du progrès.

Difficile de choisir entre tous les engins que l'on nous présente, sur le parc... comme au champ...
Des machines "au top", un super accueil et des explications technique très complètes.










Au programme :
- travail du sol par un chenillard Case Quadtrac de 450 chevaux,

- reprise par un Fendt 820 et un vibroculteur,

- guidage GPS pour le semis du maïs (8 rangs) avec coupure automatique de chaque élément semeur lors des recoupes,

-  pulvérisateur Bargam avec coupure de chaque buse pour les recoupes,

- moissonneuse-batteuse CNH CR10.90 à chenille,

- ensileuse Big X 1100,

- big-ball Krone  1290 HDP XC et round baller Krone V180XC






Autour de Vérone : Laverda, Vialone Nano et Vérone







Bonjour à tous  

Ce matin nous sommes partis à 8h30 pour aller visiter l’usine AGCO ( Agco European Harvesting Operation ) de Breganze. Cette usine produit les moissonneuses batteuses Laverda, Fendt, Massey Ferguson et Challenger. Ces marques font toutes partis de ce groupe AGCO. ce groupe est américain et possède aussi les marques de tracteurs VALTRA, FENDT, CHALLENGER et MASSEY FERGUSON. Ils possèdent plusieurs usines de production et de stockage de pièces à travers le monde. Laverda a plus de 100 ans d’existence a été crée en 1904 par Pietro Laverda rue Castelletto jusqu’en 1979. Ensuite, l’usine a été déplacée à Breganze. En 1979 le site avait 1400 employés avec une production annuel de 2500 machines. En 2007 le site est racheté par AGCO, en 2011 l’entreprise avait 610 employés, une production annuelle de 1500 machines avec une superficie totale de 22 hectares dont 6 hectares couverts. AGCO a investi entre 2011 et 2015 20 millions de dollars :
-       dans un bâtiment pour les salles de formation, visites, musée et boutiques appelé AGRIDOME. Il a une superficie de 1550m2 et peut accueillir 500 personnes. Il y passe 3000 visiteurs par an ; dont les élèves de Derval tous les ans depuis sa création…
-       le reste de l’investissement a été consacré à un bâtiment dédié à la mise en peinture ainsi qu’à la modification de la ligne d’assemblage comme l’ajout de robots de soudure/pointage et l’achat de machines d’usinage. En 2015, il y avait 600 employés dont 10% de femmes. La superficie totale de l’entreprise est à présent de 25 hectares dont 6,5 couverts avec une hauteur maximale de 18 mètres. Il y a 25% d’employés qui ont moins de 35 ans.
A ce jour, le groupe AGCO est un acteur dans le segment des moissonneuses batteuses à hauteur de 10% sur le marché français. En France, les 3 marques vendu sont LAVERDA, FENDT et MASSEY FERGUSON. Les ventes sont reparties également entre ces 3 dernières : un tiers chacune.
Il y a 20 modèles de moissonneuses différents de 180 à 500 chevaux. Les capacités de trémies vont de 5200 à 12500 litres. Les largeurs des coupes vont de 4,2 à 10,7 mètres. Leurs prix s’échelonnent à 130 000 jusqu’à 450 000 euros, avec une garantie de 1 an extensible à 3 ans (pour environ 2200 euros).
Les caractéristiques techniques de la production:
-       il faut 16 heures pour produire une moissonneuse batteuse,
-       la peinture des pièces est réalisée par cataphorèse grâce au nouveau bâtiment spécialisé avec une surface de 6000m2 et 10 fours. Il y a 850 pièces à peindre par machines,
-       le temps moyen de travail est de 1 heure et demi par station par module sur la chaîne de montage,
-       il y a 28 opérations par employés par machines,
-       sur la ligne il y a 11 stations ainsi que 12 zones de pré-montage,
-       la fabrication s’organise autour de modules montés à côté de la chaîne de montage comme le module trémie, moteur, cabine, etc ... qui sont ensuite mis sur la chaîne de montage,
-       la capacité maximale de production journalière est de 7 machines avec 3 heures de test par machines.Il y a 20 modèles de moisonneuses différents de 180 à 500 cheveaux les capacités de trémies vont de 5200 à 12500 litres les largeurs de coupes vont de 4,2 à 10,7 mètres. Leurs prix s’échelonne à 130 000 jusqu’a 450 000 euros, avec une garantie de 1 an gratuite.




Après la visite nous avons eu la chance de pouvoir un repas (très copieux et bien bon) dans une salle de réception à côté du hall d’exposition.


Nous avons tous beaucoup apprécié cette visite car le « guide » était le responsable des ventes LAVERDA France ! venu spécialement de France pour nous faire visiter le site !
Encore un très grand merci à lui pour sa disponibilité, son accueil et ses explications techniques.




Une fois avoir fait la visite de Laverda, nous sommes allé visiter une riziculture dans la commune de Isola Della Scala vers 16h15. C'est une entreprise familiale qui produit du riz depuis 1986. Ils ont 2 restaurants le premier situé  à New-York qu'ils ont acheté en 2013 et l'autre situé dans leur commune qu'ils ont ouvert en 2002. Dans les restaurants tout est fait à base de riz. Sur l’exploitation, ils ont 6 employés et 3 de plus en saison. Ils font des visites avec des écoles et d'autres groupes. Ils cultivent 4 variétés : le Vialone Nano, le Carnavoli, le Nero Beppino et enfin le Vialone Nero.
L’Italie produit 1% de la production mondiale. Les zones de Turin et Milan sont les plus grosses zones de production de riz de l'Italie. La Sardaigne produit des semences. Dans l'union européenne il y a 436 000 ha et 3 millions de tonnes de riz.
Pour produire du riz il faut beaucoup d'eau et de de chaleur. Il doit rester au moins 5 mois au champ.
Depuis 1996, le riz « Vialone Nano » possède une IGP : Indication Géographique Protégée. Pour cela, ils doivent suivre les règles correspondantes de la communauté européenne :
-       être produit sur place, dans une zone délimitée à proximité de Vérone,
-       être de la variété Vialone Nano, évidemment,
-       ne pas utiliser l’eau des canaux de surface de la plaine du Pô mais de l’eau pompée en profondeur,
-       faire une rotation tous les 3 ans
-       la graine doit avoir une taille minimum,

L'année dernière, ils avaient 230 hectares de riz ; cette année 300 ha. Ils ont 60/70 ha de riz IGP. Ils ont 50 ha en propriété et le reste est loué. L'année dernière ils ont récolté 1200 tonnes de riz.
L’itinéraire technique est le suivant :
-       entre mars et avril, les terres sont labourées, préparées puis nivelées par guidage laser,
-       en avril, guidés par GPS, ils sèment à la volée 200 kg/ha sur des parcelles sèches, nivelées mais avec de légers sillons tracés en creux,
-       tout de suite les parcelles sont inondées pendant une semaine environ,
-       puis vidées de leur eau, puis re-remplies pour que le riz soit recouvert de 5/6 cm d’eau, renouvelée quotidiennement et pompée en profondeur,
-       sauf s’ils ont des problèmes de champignons sur la culture et qu’il faut traiter, le riz restera « les pieds dans l’eau » jusqu’à l’automne, où la récolte aura lieu en septembre/octobre durant 1 mois et demi environ,
Ils ont un rendement de 55 à 60 quintaux/ha à 25% d'humidité.
Les prix sont pour un :
-       nano de 2,20€/kg,
-       carnavoli 2,50€/kg,
-       Nano IGP 2,70€/kg et les édition limitée 4€/kg
Ils assèchent le riz pour avoir un taux d'humidité de 13% qui est le pourcentage pour le conserver. Il peut être gardée 1 an dans un endroit frais et sec

La culture du riz est peu ordinaire car il n’y a pas ce type de culture dans nos régions puis la visite était intéressante car on nous a vu la technique culturale du riz, du semis jusqu'à la mise en sac et la vente.

Après avoir vu la riziculture nous avons pris le car pour 30 minutes de route et nous sommes arrivés à Vérone pour visiter la ville, les monuments historiques comme l’arène et aussi pour voir le balcon de « Romeo et Juliette ».
Puis les professeurs nous ont accordés un temps libre de 30 minutes à Vérone pour visiter de nous-même ou acheter des souvenirs. Nous sommes remontés dans le car à 20h17 et 29 secondes (humour…) pour prendre la direction de l'hôtel.
A nouveau un très bon et copieux repas que certains d’entre-nous n’ont pas réussi à finir !

Bonne soirée à tous
Antoine, Alan, Benoît et Quentin


 

Des champs aux tracteurs : huille d'olive, vigne et Carraro Agritalia


Bonjour à tout le monde,

Après avoir passé un week end calme, nous reprenons les visites par une production d’huile d’olive artisanale. L’exploitation se situe à Cinto-Euganeo et le nom de l’entreprise est « Frantoio di Cornoleda »

Le producteur que nous avons rencontré à repris les terres de son père - qui était anciennement viticulteur - en 2008. Il a implanté les oliviers dans les parcelles où étaient les vignes à l’origine. Nous avons commencé notre visite par une montée (raide !) vers l’oliveraie.
La variété cultivée est typique : c’est la « Grignano » qui est « mono cultivate », c'est à dire autofécondante. Il s’agit d’une des variétés les plus utilisée en Italie ; une parmi les 500 variétés les plus courantes qui existent. Une tige d’olivier contient entre 10 et 15 fleurs qui donnent 1 à 2 olives. La pollinisation ne se fait pas par les abeilles comme on a l’habitude de le voir mais avec le vent. Lorsque l’olivier n’est pas autofécondant, il nécessite d’avoir un arbre mâle en amont des vents dominants sinon il n’y aura jamais de fécondation, donc pas de fruit, donc pas d’olive... Un olivier ne produit rien jusqu'à 7 ans ; ensuite un olivier de 12 ans produira environ 10 kg d’olives, et un de 24/30 ans environ 30 kg.
Pour fabriquer 1 litre d’huile, il faut 7 à 10 kg d’olives. Les arbres sur l’exploitation ont en moyenne 15 ans.
Les différents problèmes que peuvent rencontrer les oliviers sont :
-       les « insectes » (cochenilles, mouches). A ce sujet, à la place d’un traitement phytopharmaceutique, un moyen de défense contre les mouches est un sac dans lequel il y a des phéromones qui attirent les mouches mâles et lorsqu’elles touchent le sac elles meurent, intoxiquées à l’ammoniac.
-       l’acidité du sol (pH)
En 2014 ils ont perdu 50% de leurs production à cause des mouches. En général pour lutter ils évitent d’utiliser les produits phytosanitaires. Néanmoins, en 2014 ils ont été obligés de faire 3 traitements. La production est contrôlée par un organisme qui s'appelle le « Consortium ». La production a une AOP (Appellation d’Origine Protégée). Les arbres sont taillés en forme de verre. Pour tous les arbres de ce producteur, cela prend 1 mois. Il y a en tout 1000 Ha d’olivier sur la région et d’autre petits producteurs amènent leur récolte chez lui pour faire l’huile. La récolte se fait entre octobre et novembre. Les variétés présentes sur sont exploitation sont :
-       Grignano
-       Tcchino
-       Frantonio
Le processus pour faire l’huile est le suivant :
-       les olives sont emmenées par cagots de 300-400kg dans une fosse,
-       elles sont emmenées vers une aire de lavage par le biais d’un élévateur,
-       elles sont ensuite ouvertes dans une autre machine pour enlever les noyaux,
-       après il y a les machines qui les malaxent pour faire le « pâté d’olive »,
-       puis elles vont à la centrifugeuse pour séparer la pulpe de l’huile ; cette machine est en inox et il n’y a aucun contact avec l’air. Donc cela ne change en rien le goût de l’huile,
Durant la saison, leurs machines tournent toute la journée et ne s’arrête pas la nuit. Il y a un groupe de nuit et un groupe de jour pour se relayer.

A la fin de cette matinée sous se soleil, nous avons eu le droit à une dégustation des olives puis des huiles ainsi que des pâtés préparés par le producteur.



Cet après-midi nous sommes allés visiter l’entreprise Carraro Agritalia.

Compte-rendu à venir…

Samy, Simon, Melvinn, Yaniss

lundi 18 avril 2016

On pense au retour... déjà...

Bonjour,

Un peu d'anticipation sur l'organisation du retour afin que tout le monde puisse 's'organiser au mieux.

Nous partirons d'Italie jeudi matin, très tôt pour nous trouver vers Lyon vers 12h, manger et faire le changement de chauffeur.
Ce qui devrait nous amener sur Derval vers 21/22h jeudi soir s'il n'y a pas de problèmes de circulation dans la journée.
Deux arrêts sont prévus : Angers (Les portes d'Angers) et Segré (même supermarché qu'au départ).
Pour qu'un élève descende à l'un de ces deux arrêts : présence obligatoire d'un des parents ou d'un adulte responsable de la famille ; sinon, retour Derval...
Les cours auront repris depuis lundi 18, donc jeudi soir l'internat du Lycée sera ouvert. Ainsi, en cas de problème, les élèves ont la possibilité de dormir jeudi soir à l'internat pour rentrer chez eux vendredi.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter.

Mickaël et Sylvain

dimanche 17 avril 2016

Un dimanche "cool"




Bonjour,

Pas encore tous réveillés... avec un temps et des cerveaux encore un peu "brumeux" !
Une journée de coupure et de repos au milieu de ce voyage. Heure de réveil au choix, petit déjeuner jusqu'à 10h, pique-nique amélioré vers 12/13h, etc...
Un dimanche "à la carte" avant d'attaquer la seconde partie du voyage : huile d'olive, Carraro Agritalia, Laverda, Vérone, une exploitation rizicole, un moulin, une exploitation de broutards, une ETA... et... le retour...











Bon WE à toutes et à tous

Sous le soleil de Venise

Bonjour à tous 

Après deux jours de visites intenses - Ducati, Carraro , Maschio-Gaspardo - nous passons la journée à Venise.
Après un petit trajet en bus, nous avons pris le bateau pour nous rendre dans les iles de Venise.

En premier, direction l'île de Murano voir un souffleur de verre. C’était intéressant car il faisais le travail devant nos yeux. Ensuite, nous avons repris le bateau pour aller jusqu'à l'ile de Burano, au fond de la lagune, où nous avons mangé notre pique nique que nous avions préparer la veille tout en contemplant les maisons très colorées.

Nous sommes allés à Venise en reprenant le bateau où nous avions quartier libre jusqu’au soir.
Objectif : se perdre... pour visiter...
Ce qui a été un peu le cas... ce qui nous a permis de  la découvrir par nous même en nous "perdant" réellement un peu à plusieurs reprises !
Puis vers 20h, nous sommes allés tous ensemble dans une pizzeria puis nous avons repris le bateau de nuit puis le car pour rentrer à l’hôtel pour un repos mérité.

Nous avons apprécié cette journée : le temps était de la partie et finalement, malgré beaucoup de détours et demi-tours dans le labyrinthe des rues vénitiennes, tout le monde est rentré à l’hôtel... où le WiFi fonctionne enfin correctement... ce qui nous permet de mettre à jour notre blog...

Samantha,Chloé,Marie-Claude

Autour de Padoue




Nous avons passé une bonne nuit à l’hôtel Villa Altura où nous resterons jusqu’à la fin du séjour.



Première visite de la journée : l’entreprise Antonio Carraro. C'est la marque numéro 1 de l'Italie en terme de « petits » tracteurs agricoles. C’est une entreprise familiale dont les deux frères ont commencé avec leur père en 1910 ; c'est une entreprise plus que centenaire. Ils ont sorti leur premier tracteur en 1955. Les deux fils se sont ensuite séparés en 1960 pour créer chacun leur entreprise.
Celle visitée fabrique des tracteurs compacts à quatre roues égales de 20 à 100 ch. Leurs diverses modèles (à chenilles, articulés, « traditionnel ») couvrent une large gamme d’usages comme l’agricole (vignes, vergers, horticulture, maraichage,…), les espaces verts, les communes. Ceux ci sont beaucoup utilisés dans le bassin méditerranéen, là où 60% des ventes sont effectuées.
Il y a 180 concessionnaires et 60 points de vente dans le monde. L'usine à une superficie de 12 hectares dont 4 hectares de bâtiments couverts. Il y a 60 personnes dans les bâtiment d'assemblage. Ils produisent 20 tracteurs par jour, avec une production annuelle de 4000. L'usine fabrique 30% de ses pièces ; les autres sont achetées à des fournisseurs. Les moteurs de ses tracteurs sont des : Perkins, Kubota, VM, Yanhmar. Le secteur agricole couvre 80% des tracteurs de l'entreprise, et 20% pour les autres secteurs. Le centre de gravité de tous les tracteurs Carraro est très bas ce qui permet de travailler sur des pentes jusqu’à 45 degrés : le tracteur glissera mais ne se renversera pas !
Le chiffre d'affaires de l'entreprise est de 76 000 000 €. Les employés travaillent de 7h30 à 16h30. Les principaux concurrents de l'entreprise sont BCS et Gordonni. Le logo représente quatre images qui sont quatre chevaux et la réversibilité comme le poste inversé des tracteurs. Le magasin des pièces pour l'assemblage est informatisé.
Cette visite était intéressante ; le type d'usine est nouveau pour nous et assez impressionnant. On a trouvé que ces tracteurs étaient plus pratiques que les tracteurs que nous utilisons pour certaines tâches mais restent chers pour les puissances développées (76000 € pour le dernier modèle à 4 chenilles).








L'après-midi nous avons visité l'usine d'assemblage de Maschio Gaspardo. C'est une entreprise multinationale. Celle-ci dispose de 18 établissements en Italie, en Chine, en Roumanie ainsi qu'en Inde et 1800 employés. Maschio vend ses outils de travail du sol dans 100 pays différents. Toutes les pièces de rechanges pour le service après vente sont gérées dans cette usine. Le chiffre d'affaire de cette entreprise est de 150000€.
L'usine existe depuis 50 ans et a commencé avec les deux frères Maschio. La première machine conçue était un rotavator. L'usine conçoit et fabrique uniquement des outils de préparation du sol. Le groupe fabrique aussi des semoirs (Gaspardo), des outils de récolte des fourrages (Ferraboli) ainsi que des pulvérisateurs.
Sur cette usine, les outils du sol fabriqués sont des charrues, des rotavators, des cultivateurs, des déchaumeurs, des décompacteurs, des herses et des broyeurs. La superficie totale est de 13 000 m2 dont 8000 m2 de bâtiments couverts. L'usine dispose de 110 ouvriers dont 50 dans les bureaux et 60 dans l'usine.
L'entreprise dispose de panneaux photovoltaïques répartis sur 4500 m2 de bâtiments avec 2 000 000€ d’aide de financement pour ceux-ci.
 


            C’était une visite intéressante dans laquelle on a pu voir la chaîne de montage des machines ainsi que les différents types de celles-ci. 
Ces outils sont de bonne qualités mais les responsables de l’usine regrettent que les gens d’Italie ne fassent pas assez confiance aux matériaux de leur pays… malheureusement.









Pour clôturer cette journée nous avons fait un tour dans la ville de Padoue où nous avons visité la Basilique St Antoine. 

Ensuite nous nous sommes baladés dans les rues et sommes rentrés à l’hôtel fatigué de notre journée.




Timothée, Quentin, Hugo

Une journée en Emilie-Romagne : fromages, vinaigres et motos


Bonjours à tous,

Après une nuit passée à Basilicagoiano, au levé du soleil… nous nous sommes dirigés vers la laiterie Stefano produisant le célèbre fromage de Parmigiano Reggiano dans la région de Parme.
Lors de la visite nous avons pu voir la fabrication du fromage de l’arrivage à la vente. Le lait arrive est mis « au repos » pendant une nuit pour que la crème remonte ; ensuite il est mis dans de grandes « cloches » en cuivre. Le lait est malaxé, chauffé à 50 degrés puis passé à « l’épine ».
Une deuxième cuisson est effectuée à 40 degrés. La troisième phase consiste à installer un filet dans la cloche pour récupérer le lait caillé ; filet ensuite suspendu 2 heures tout en enlevant le lait contenu dans la cloche.
Par la suite la caille est mise dans des bandes en plastiques pendant une journée qui donne la forme finale du fromage.
Le fromage est inséré dans des « gouttières » (de grandes bandes de plastiques gravées en relief) qui permettent de marquer le fromage pour y indiquer sa date de production, son lieu et son origine.
La meule est plongée dans la saumure (eau + sel) pendant 20 jours qui lui donne son léger goût salé et permettra une bonne conservation. Elle est ensuite égouttée pendant 24h sur une table en bois pour qu’il ait une sorte d’échange entre le bois et la croûte du fromage qui commence à apparaître.


La phase finale se nomme l’affinage : le fromage est rangé sur des étagères en bois dans un local climatisé où il restera soit 12, 14,24 ou 36 mois tout en le retournant 1 fois toutes les 2 semaines . En 1 an le fromage perd 30% de son poids initial ; la meule pèsera donc pour finir près de 42 kg. A 12 mois, il est effectué un contrôle de qualité : un contrôleur agréé du « Consortium » vérifie si il n’y a pas de trous ni de malformations.  Si elle n’a pas de défauts, la meule se voit décerné le logo d’Appellation d’Origine Protégé et la marque de Parmigiano-Regiano. La production diminue en hiver car les vaches produisent moins et la perte augmente jusqu'à 1%. L’été le lait est moins bon, il y a donc plus de fromage déclassés qui seront vendus jeunes, rapidement et pas sous l’AOP.
Le cahier des charges des agriculteurs est bien plus complexe que pour l’exploitation que nous avons visitée précédemment (Go Farm) qui vendait son lait pour le fromage Grana Padano. Il n’y a pas de race imposée ; les vaches des producteurs sont de races Prim’Holstein avec un peu de Brunes des Alpes. Il n’y a que le foin qui est autorisé et il doit provenir de la région, aucun antibiotique n’est autorisé, ....

Nous avons beaucoup appris de cette visite, la visite d’une fromagerie était nouveau pour la majorité d’entre nous et la production est très intéressante à connaître.
           
           







            Pour bien finir notre matinée nous avons visité une entreprise fabriquant du vinaigre balsamique traditionnel. Lors de la visite nous avons découvert l’histoire de l’entreprise depuis sa création. Nous avons ainsi appris comment était fabriqué le vinaigre balsamique et les manières de le conserver dans des tonneaux. D’autrefois à aujourd’hui, très peu de choses ont changé. Par exemple, avant les tonneaux étaient ouverts et on plaçait une pierre pour éviter à la poussière et aux insectes de s’introduire à l’intérieur du tonneau. Le vinaigre rongeait la pierre, cette réaction créait de la poudre qui tombait dans le vinaigre et donnait un goût plus prononcé au fluide. Cette méthode à été remplacée par un petit tissu en coton pour une question de normes hygiéniques.


Puis la guide nous a expliqué le déroulement de la fabrication du vinaigre. De 5 tonneaux, on passe au final à un seul tout petit au bout de 25 ans ! Chaque été un tonneau perd en moyenne 10% de son volume ; alors, pour combler ce vide on lui rajoute 10 % provenant d’un autre tonneau qui devra être complété par 20% d’un autre tonneau, etc… cela pendant toute la vie du vinaigre. Pour avoir l’Appellation  « Vinaigre balsamique traditionnel de Modène » et avoir la norme d’AOP il faut que le vinaigre ai vieilli 12 ans minimum dans un tonneau. Il est reconnaissable grâce à son bouchon blanc. Il existe aussi des vinaigres très vieux allant jusqu’à 25 ans d’âges qui sont reconnaissables grâce à leur bouchon doré .  Une fois que nous avons pris connaissance de ces informations, la guide nous a montré un tonneau datant de 1730 avec du vinaigre à l’intérieur : ce tonneaux coûte  40 000€ vide ! et plus du double avec ses 5 litres de vinaigre !!!
Ensuite nous avons dégusté différentes sortes de vinaigres, (vinaigres de 6 ans, de 12 ans, de 25 ans ! vinaigre-vanille, vinaigre-pomme, vinaigre-menthe...)
Cela a été une bonne visite où nous avons pu découvrir une nouvelle production que nous ne connaissions vraiment pas du tout avant.


Pause déjeuner du midi puis, vers 15h30 nous avons découvert la fabrication et l'historique la grande marque de motos Ducati.

 
La marque Ducati est né de 3 frères et 3 employés qui ont débuté dans la construction de radio en 1926 dans leur maison qui était la Villa Livia à Bologne. En 1935 une usine fut construite pour la construction de radios servant notamment pour aider à la communication à longue distance.  Pendant la 2nd guerre mondiale, en 1944, l’usine qui abritait 7000 employés et fabriquait des radios, appareils photos et rasoirs fut bombardé et totalement détruite par les allemands. La reconstruction débutât peu de temps après, en 1946. Pendant la reconstruction de l’usine les frères changèrent d’idée et ils ont construisit le premier moteur qui se mettait à l’époque sur un vélo et consommait 1l/100Km !
 Depuis ce jour, il y a 1400 employés dont 30% de filles qui travaillent dans ce bâtiment. Le site fait 12 hectares. La production est de 300 motos/jour en basse saison (automne/hiver car le temps est mauvais) et jusqu'à plus de 500 motos/jour en haute saison (janvier à août). Toute la production est faite à la main. Il n’y a aucune machine totalement autonome pour le montage et les tests des machines. Pour réaliser une moto il faut 10 à 14h de travail et 260 fournisseurs, dont 150 (60%) viennent d’Italie. Pour les motos GP, il y à 150 personnes qui travaillent sur ces motos. Il y a 7 grandes familles de motos, le Supermotard, le Diavel, la Panigale (R, S et super légère), le Monster, et le Scrambler . Ducati est allié avec Audi-Wolksvagen et Seat pour tous les moteurs. Il y a aussi un partenariat avec une école d’apprentissage de Modène qui a environ 50m2 à sa disposition dans l’usine, en plus des techniciens/ingénieurs de l’usine.
La visite a été très intéressante car on était très près des moteurs, des motos, des cabines de test. Nous avons aussi été très surpris de voir beaucoup d’employés très jeunes, dont beaucoup de filles.